A chaque son correspond une lettre             Les voyelles et semi-voyelle             Les consonnes            Les intonations et marques distinctives

 

Les deux niveaux de précision               L'ordre alphabétique Touskan               Règle interne                L’alphabet Touskan Version 2002 est évolutif

 

A chaque son correspond une lettre

Un son est représenté par une seule lettre afin qu’aucune confusion ne soit possible. L'alphabet Touskan s’inspire de l'alphabet latin qui est le plus utilisé, la coïncidence est choisie chaque fois que cela est possible.

Illustration de l'intérêt de la règle < une lettre = un son > lorsque les lecteurs francophones lisent un manuel de langue étrangère ou un dictionnaire :

Les lecteurs francophones n'ont pas à faire l'effort de traduire en permanence une combinaison de lettres latines qui représentent un son en français différent de ce qu'il en représente dans la langue étrangère qu'ils apprennent car ce n'est pas dans leurs habitudes. Par exemple, en français, la combinaison des lettres « P » et « H » correspond au son « F », ce n’est pas le cas avec le mot « feux », mais ca l’est avec le mot « photo ». Dans de nombreuses langues étrangères des consonnes se prononcent de deux façons, avec ou sans un « H ». En conséquence, en l’absence de l'alphabet Touskan, en général la combinaison des lettres « P » et « H » représente le son « P aspiré H », et alors s'ils n'y prêtent pas garde, les lecteurs francophones non habitués à cette représentation risquent de revenir à leurs habitudes et de prononcer à la place un « F » ou un « P non aspiré ».

Ce qui est valable pour les francophones l'est aussi pour les russophones, anglophones ... car nos alphabets latin, cyrillique ... ont en général un nombre de lettres inférieur au nombre de son usités dans les langues qu'ils supportent. En conséquence plusieurs lettres y sont combinées pour représenter une seule consonne ou une seule voyelle. Et la représentation de son inexistant dans leur langue maternelle et présent dans des langues étrangères perturbe les habitudes et gêne l'apprentissage, cette représentation de son (par combinaison de deux lettres) peut être mal interprétée si l'attention des lecteurs diminue.

L'alphabet Touskan a pour but de représenter phonétiquement et clairement l’ensemble des langues les plus usitées de la planète.

Les manuels de langue étrangère ou dictionnaires utilisent un code pour représenter les sons différents selon les éditeurs ou auteurs, cette absence de règle commune gène l'apprentissage, les lecteurs doivent en permanence réinterpréter les combinaisons de lettres. Une représentation peut être cohérente pour certains locuteurs (anglophone par exemple si celle ci a été conçue par des anglophones) mais elle ne le sera pas pour les autres locuteurs, car comme vous le savez l'orthographe n'est pas la même selon les langues. En anglais les lettres « EE » indiquent le son « I long » ce qui n'est pas le cas dans l'orthographe française.

En définitive, une représentation phonétique sera biaisée si un son est représenté par plusieurs lettres, certains locuteurs seront avantagés et d'autres désavantagés. La représentation des sons par l'alphabet Touskan se veut de plus équitable, l'alphabet Touskan doit permettre d'apprendre avec autant de facilité une langue d'Europe comme une langue d'Afrique, d'Océanie ... A la différence des autres codes orthographiques (conçus par des européens), l'alphabet ne doit pas être perçu comme centrée sur l'Occident.

Par exemple, dans les manuels ne se basant pas sur l'alphabet Touskan, les intonations (présentes dans de nombreuses langues asiatiques) sont parfois représentées par des accents peu visibles, cela ne gène pas l'apprentissage d'une langue d'Europe (mono tonale où les intonations sont inexistantes) mais cela gène fortement l'apprentissage des langues à plusieurs tons. Les tons y sont très importants puisqu'une prononciation d'un mauvais ton revient souvent à prononcer un mot diférent (dont le sens est sans rapport) alors que leur transposition écrite est peu visible.

Les voyelles et semi-voyelle

Dans certaines langues, les voyelles peuvent se prononcer rapidement en un quart de seconde environ (caractère étroit), elles peuvent aussi se prononcer lentement (caractère allongé) en une seconde environ, ces voyelles longues ou courtes sont représentées par le même caractère allongé ou rétréci.

Les semi-voyelles se terminant par le son « YIE » sont représentées par le caractère rétréci (en hauteur) de voyelle associée et avec une barre située au niveau supérieur des autres lettres et non au-dessus.

Lorsque deux voyelles se suivent en se prononçant distinctement alors par bijection au niveau de l'écriture, deux lettres seront écrites.

Les consonnes

La plupart des consonnes de l'alphabet Touskan reprennent les lettres latines qui représentent parfaitement ces consonnes.

Certaines consonnes se prononcent de deux façons différentes « sans H » ou « avec un H aspiré », une consonne non aspirée est alors représentée simplement, souvent en reprenant une lettre latine, sa variante aspirée est représentée par le même caractère ou un « mini H » a été ajouté, seules sont indiquées en exemple en français les consonnes non aspirées.

Certaines consonnes sont obtenues par l'agglutination de deux autres consonnes, comme il ne s'agit pas de deux consonnes distinctes se suivant mais d'une agglutination, alors une seule lettre représente cette consonne, cette lettre est obtenue par un mixage de deux lettres latines. D'autres consonnes ont une lettre créée de toute pièce car aucune lettre latine ne les représente.

Les nasales « IN » et « AN » et « ON » ont respectivement comme lettres affectées leur voyelle pure dont elles proviennent mixée avec le caractère « N », remarquez que « IN » et « UN » sont indiqués par la même lettre, cela est dû au fait que ses deux nasales sont indistinguables (à l'écoute comme à la prononciation) par les non francophones, seul un accent au dessus des lettres permettra de distinguer les deux nasales.

Les intonations et marques distinctives

Les intonations ne sont pas représentées si la langue est mono tonale. Sinon les intonations sont indiquées au début de chaque phonème dans les langues à ton, mais lorsque deux phonèmes qui se suivent ont la même intonation dans un même mot alors l’intonation peut être indiquée une seule fois.

La langue écrite hors du contexte (environnement proche, signe des mains ... ) a parfois besoin de plus de marques distinctives que la langue parlée, ce qui est le cas dans la quasi-totalité des phrases en français. L’orthographe Touskan n'a pas les inconvénients d’autres codes orthographiques phonétiques qui indiquent les phonèmes mais qui n'ont pas de marque distinctive. L’orthographe Touskan possède des marques distinctives, elles se mettent en fin de mot, leur utilisation n'est pas obligatoire. Ces marques distinctives ont toutes la propriété d'être placées au centre (pas en haut ni en bas) et d'être plus petites que les autres lettres. Au jour d'aujourd’hui, les marques distinctives sont au nombre de quatre, elles sont indiquées en exemple avec la lettre B.

Dans cet exemple les phrases écrites dans l’orthographe française et les phrases écrites dans l’orthographe Touskan indiquent tout aussi clairement le singulier et le pluriel.

Les deux niveaux de précision

Les lettres de l'alphabet Touskan utilisées sans accent n’indiquent pas les nuances entre les sons, cette représentation sans accent est nomée < niveau bas de précision >.

Il est possible de préciser les nuances en y ajoutant des accents situés au-dessus des lettres, cette représentation avec accent est nommée < niveau haut de précision >. Au jour d'aujourd'ui, les accents au dessus des lettres sont au nombre de trois, ils sont indiqués en exemple avec la lettre B.

Exemple 1 :

voir les nasales « IN » et « UN » au chapitre précédent < les consonnes >

Exemple 2 :

le son « U thaï » est un intermediaire entre le son « EU français » et le son « U français », un ouvrage devant indiquer ces deux sons proches mais différents devra être écrit avec un < niveau haut de précision >.

L'affectation d'accent à des lettres pour l'obtention précise de sons se fera au fur et à mesure des publications avec l'alphabet Touskan

L'ordre alphabétique Touskan

L'ordre de l'alphabet Touskan reprend celui de l'alphabet Latin, le voici restreint aux lettres déjà créées :

Les nasales ont été mises avant les voyelles pures dont elles proviennent, les voyelles non représentées dans l'alphabet latin ont été placées avec (avant ou après) des voyelles proches dont l'écriture est similaire, les semi-voyelles terminant par « Y » sont placées juste après les voyelles pures dont elles proviennent, les consonnes non représentées dans l'alphabet latin ont été placées de la même façon que les voyelles non représentées. Les consonnes aspirées «ne sont pas placées avec la lettre « H » mais juste après les consonnes pures dont elles proviennent, il en est de même pour les voyelles, par exemple « HA » sera placé avec « A » et non avec le « H ».

Les intonations, les accents de précision et la longueur des voyelles ne sont pas prises en compte sauf si les deux mots sont des semi-homonymes (même son si l'on exclu l'intonation, la longueur du son ...), dans ce cas l'ordre est le suivant :

l'alphabet Touskan prend e compte en premier l'intonation :

  n°1 : haut   n°2 : moyen   n°3 : bas   n°4 : descendant  n°5 : montant

l'alphabet Touskan prend en compte en second la longueur du son :

  n°1 : son court          n°2 : son long

l'alphabet Touskan prend en compte ensuite l'aspiration :

  n°1 : voyelle non aspirée « H »       n°2 : voyelle aspirée « H »

l'alphabet Touskan prend en compte en dernier les accents au dessus des lettres :

  n°1 : accent aigu     n°2 : accent grave     n°3 : accent tilda

Règle interne

Les lettres sont construites de façon cohérente, les consonnes aspirées ont toujours un « petit H », les voyelle en « YIE » ont une barre horizontale en haut ... Ainsi si vous connaissez déjà le « P aspiré H » alors vous connaîtrez aussi le « R aspiré H » même si vous n'avez jamais vu cette nouvelle lettre.

L’alphabet Touskan Version 2002 est évolutif

Le premier ouvrage utilisant l'alphabet Touskan est « EASY & VISUAL français --> thaï » , aussi pour l'instant seuls les sons spécifiques à la langue Thaï sont publiés. Des lettres ont déjà étés créees à l'avance pour d'autres langues alors qu'aucun ouvrage n'a encore été publié avec cet alphabet.

L'alphabet Touskan est libre d'utilisation et ne peut faire l'objet de commerce, les auteurs, éditeurs … usant de cet alphabet ne doivent pas le dénaturer, c'est à dire qu'une lettre déjà associée à un son ne peut pas l'être pour un nouveau son, cela signifie également que l'alphabet doit être utilisé complètement et non partiellement, par exemple si les voyelles sont représentées avec cet alphabet alors les semi-voyelles (représentées par une seule lettre dans l'alphabet Touskan) doivent aussi l'être avec une seule lettre et ne peut pas l'être avec deux lettres.

Si des acteurs de l'écriture (auteurs, éditeurs, institut, entreprises, webmaster ...) n'arrivent pas à représenter un son avec une seule lettre, alors cette lettre devra être créée, ces acteurs peuvent faire des propositions au président de l'association qui prendra la décision finale, en effet l'alphabet Touskan se veut cohérent (et donc convivial). Par exemple une semi-voyelle terminant par « Y » est toujours représentée par la voyelle aplatie où un accent plat y est ajouté, un acteur ayant besoin d'une semi-voyelle terminant par « Y » et n'existant pas encore dans l'alphabet Touskan verra sa proposition de nouvelle lettre acceptée que si la voyelle est aplatie ou si un accent plat y est ajouté.